LA RESPIRATION NASALE
La respiration normale s’effectue par le nez, de jour comme de nuit. Dans la respiration nasale, la bouche est fermée, la langue est en appui contre le palais, permettant ainsi la croissance régulière des maxillaires et des fosses nasales.
L’air est filtré, humidifié, la sphère ORL fonctionne bien et le sommeil est paisible.
LA RESPIRATION BUCCALE
Même si votre nouveau-né ou votre jeune enfant respire spontanément par le nez, il arrive souvent qu’à l’occasion d’obstructions nasales il prenne l’habitude de respirer par la bouche.
La bouche restant ouverte, la langue se retrouve en position abaissée pour laisser rentrer l’air.
CONSÉQUENCES DE LA RESPIRATION BUCCALE
> La langue ne sollicite plus la croissance du maxillaire qui peut devenir plus court, plus étroit et empêcher ensuite de retrouver une respiration normale.
> Dans cette arcade supérieure devenue trop étroite, les dents ne trouvent pas assez de place et se chevauchent.
> La langue pousse les incisives vers l’avant.
> Les mâchoires du haut et du bas sont en décalage, avec un risque de désordres de l’occlusion (fermeture des mâchoires).
> Les lèvres ont du mal à être jointes, même si l’ouverture peut rester discrète.
Il est important de prendre rapidement conscience d’une obstruction nasale prolongée ou d’obstructions à répétition : rhinites chroniques, allergies, asthme, amygdales ou végétations importantes afin de ne pas laisser la situation s’installer dans la durée.
Si nécessaire, un traitement sera conseillé. La prise en charge est le plus souvent multidisciplinaire : médecin généraliste, ORL, orthodontiste, afin de traiter à la fois l’état général, la mâchoire et la respiration.
TRAITEMENTS ORTHODONTIQUES
> Les appareils d’expansion rapide (appelés aussi disjoncteurs) sont les plus indiqués car ils permettent un élargissement du palais, ce qui accroît par conséquence la largeur des fosses nasales et améliore la perméabilité nasale.
> Une rééducation fonctionnelle avec un appareil amovible qui utilise les forces naturelles de croissance de l’enfant.
À SAVOIR
En cas de doute, n’hésitez pas à demander un avis, que ce soit pour un adulte ou pour un très jeune enfant.
Votre praticien reste votre interlocuteur privilégié.